30 octobre 2006
Ange noir : Ultime partie (l'ange)
Au matin j’étais toujours là, tenant ton corps nu contre le mien, je te regardais dormir profondément. Mes ailes avaient disparut, comme tranchées par l’épée de Gabriel dans la nuit, obscure comme elles. Dieu par ce geste, fit de moi un simple humain, que la mort attendait au bout du chemin. Peu m’importais à présent car je n’avait plus à souffrir de la solitude, à errer comme un damné entre ciel et enfer. Ni ange ni démon, voici que l’on m’offrait une nouvelle chance de recommencer, dans tes bras, à tes côtés. J’avais fait pénitence, et j’étais à présent comme une âme mortelle accédant au rang d’ange… Mon purgatoire avait été la solitude.
Par Sedenta
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