29 octobre 2006
Ange noir : cinquième partie (l'ange)
Ce soir là, la lune était voilée par de fins nuages et tu pleurais, encore, et cela me mettais hors de moi. Comme à chaque fois j’ai posé ma main sur ton épaule à l’instant où les nuages libérèrent la lune de leur emprise. Les rayons vinrent caresser ton doux visage et se posèrent sur ma main qui enfin t’apparut. Je me tenait debout derrière toi quand tu réalisa. Comme au jour de notre rencontre, ta main vint se poser sur la mienne et cette fois-ci, elles se frôlèrent, se touchèrent, s’enlacèrent. Lentement tu te leva, les yeux inondés de larmes que la lune faisaient briller, me regardant longuement, ta main libre venant effleurer mon visage puis le caresser. Tes mains étaient une brise chaude d’été qui m’enivrait.
Par Sedenta
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